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28 juillet 2010

Info importante : La fin de la corrida en Catalogne saluée en France

Elus français et associations de défense des animaux saluent l'interdiction programmée de la corrida en Catalogne, avec l'espoir qu'elle fasse tache d'huile en deçà des Pyrénées.

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Le parlement de Barcelone a voté le bannissement des corridas en Catalogne à partir de 2012, une première en Espagne, pays de tradition tauromachique, exception faite des îles Canaries.

Pour Brigitte Bardot, star de cinéma devenue militante de la cause animale, "la France doit maintenant suivre l'exemple".

"C'est une victoire de la démocratie sur les lobbies tauromachiques, une victoire de la dignité sur la cruauté", se félicite-t-elle dans un communiqué.

A ses yeux, interdire la corrida "partout en Europe est un devoir moral".

Le feu rouge catalan est également salué par la députée UMP Muriel Marland-Militello, qui parle de "victoire historique".

Cette dernière, alliée à la socialiste Geneviève Gaillard, a déposé le 13 juillet un projet de loi interdisant les combats de coqs et la corrida en France, pratiques jugées "barbares" en ce début de XXIe siècle.

Sûres d'avoir une majorité de Français derrières elles, les deux élues espèrent obtenir un vote des députés pour interdire ces spectacles, "seules exceptions à la pénalisation des cruautés envers les animaux en France".

DÉBAT À L'ASSEMBLÉE NATIONALE ?

Dans le sillage de la décision catalane, Muriel Marland-Militello demande au président du groupe UMP au Palais-Bourbon, Jean-François Copé, "de faire inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale la proposition de loi Marland-Gaillard pour qu'enfin le débat puisse avoir lieu en France".

André Viard, président de l'Observatoire national des cultures taurines, ne voit pour sa part "aucun lien de cause à effet entre une loi votée par la communauté de Barcelone et le monde taurin français".

Avant que l'idée d'une interdiction de la corrida "se matérialise dans une proposition de loi, je pense que le chemin est très long", a-t-il estimé sur France Info.

"La classe politique française a conscience d'avoir à affronter d'autres problèmes. J'ai cru comprendre que la rentrée prochaine s'annonce assez chaude et je ne pense pas que la tauromachie soit au centre des débats", a-t-il ajouté.

Chaque année dans le sud de la France, une centaine de corridas sont organisées, conduisant à la mise à la mort d'un millier de taureaux - dix fois moins qu'en Espagne où les jeux taurins existent depuis le Moyen-Âge.

Des corridas sont organisées dans environ 75 villes et villages de France dont Nîmes, Arles, Béziers, Bayonne et Dax. Leurs défenseurs invoquent le poids de la tradition et les retombées économiques qui en découlent.

Dans un sondage Ifop pour Le Midi Libre réalisé en septembre 2007, 50% des sondés (contre 48%) se disaient favorables à une interdiction de la corrida en France.

Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet

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